Mon engagement
La politique est avant tout un engagement, une passion, une volonté de faire bouger les lignes. Sans cesse, nous devons remettre notre engagement politique sur le grill de nos valeurs, de nos motivations, de notre indignation.
Je tente l’exercice en vous livrant le sens de mon engagement politique sur quelques sujets qui me passionnent et sur lesquels je concentre mon énergie mais n’attendez ici ni programme, ni recettes miracles. Mon message ici est personnel, non partisan et non exhaustif. Je vous invite d’ailleurs à me faire part de vos commentaires et interrogations à son sujet.
Voici quelques priorités, ma vision de la politique, les idéaux et objectifs qui me font lever chaque matin et travailler au service des autres.
La Culture au service d’une société plus tolérante et d’une génération éveillée et responsable.
La Culture n’est pas qu’un secteur d’activité, elle transcende aussi – et surtout – l’ensemble de notre société.
En effet, de son accès découlent l’ouverture d’esprit, nos réflexions et l’esprit critique sur le monde qui nous entoure.
Véritable fenêtre sur le monde, il incombe donc aux pouvoirs publics d’investir dans des infrastructures culturelles de qualité, de garantir aux artistes la liberté de créer et d’exercer leur art, et de favoriser son accès à tous les publics.
Par ailleurs, je suis convaincu que la découverte ou la pratique d’un art est la meilleure arme pour sensibiliser le citoyen, et particulièrement la jeune génération, aux enjeux de société. La culture est également un moyen d’apprentissage différencié des apprentissages scolaires de base, tels que la lecture, l’écriture ou l’expression orale. Elle favorise le vivre ensemble, la tolérance, le respect de l’autre. Elle permet en outre de développer la concentration, la gestion des émotions ou l’estime de soi.
Un État garant de la dignité et du respect des droits les plus fondamentaux de chacun.
Il n’existe pas différentes catégories d’êtres humains. L’Etat doit donc garantir la dignité de chacun, quel que soit sa condition, son origine, sa langue, son âge, son sexe, son orientation sexuelle, sa religion, …
Malheureusement, de nombreux efforts doivent encore être réalisés pour arriver à cette égalité de traitement, notamment en matière d’inclusion. C’est la raison pour laquelle il nous incombe de tout mettre en œuvre pour permettre à chaque personne porteuse d’un handicap d’avoir accès aux services publics, à l’enseignement, à un logement, à un emploi, aux loisirs, à la culture, à une vie décente pour elle-même et pour sa famille.
Ce sujet m’a toujours profondément tenu à cœur, et c’est la raison pour laquelle je suis particulièrement heureux d’avoir contribué à ce que le Brabant wallon ait pu accueillir les Special Olympics en 2022.
Un enseignement de qualité, où chaque enfant peut s’épanouir, quel que soit son talent ou sa différence.
Père de deux enfants, je ne peux qu’être inquiet du constat posé par de si nombreux rapports internationaux qui décrient notre système éducatif. Car comme l’exprimait si bien Nelson Mandela, « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ».
Il est donc fondamental de travailler les mentalités et de replacer notre confiance envers les enseignants et directions d’écoles pour évaluer ce qui est opportun pour nos enfants, plutôt que de légiférer à tout va. Nous gagnerions en efficacité en optant pour un enseignement libéré du joug administratif et bureaucratique. Je rêve d’écoles en pleine capacité d’appréhender les parcours scolaires, d’inculquer les apprentissages de base (y compris les langues étrangères dès la première maternelle), d’enseignants valorisés, encouragés, formés et stimulés dans leurs défis quotidiens et dans ce qui doit rester « le plus beau métier du monde ».
Il ne faut jamais oublier que chaque enfant est différent et dispose d’un talent qui lui est propre. Ni élitisme, ni nivellement par le bas, ni égalitarisme dogmatique, ni cloisonnement. Notre enseignement a la grande responsabilité d’accompagner chacun à son rythme et de lui permettre d’exprimer et de développer au mieux son potentiel, quel que soit son talent ou ses difficultés.
Conjuguer Bien-être et environnement.
Quelles qu’aient été les coalitions politiques de ces 15 dernières années, aucune n’a su se montrer à la hauteur des ambitions légitimement exprimées par les citoyens en matière de développement durable. Or nous avons une immense responsabilité pour agir sur de nombreux curseurs (transport, énergie, fiscalité, industrie, alimentation, logements, déchets, recherche et développement, …) et ce à chaque échelon de pouvoir, du local à l’international.
Je suis opposé à la décroissance, synonyme pour moi d’une société qui régresse. Mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas placer la croissance et les investissements au service du bien-être et de modes de vie, de consommation et de production raisonnés et responsables.
C’est en encourageant l’économie circulaire, la recherche et l’innovation, le « tax shelter climat », les filières éco-responsables, et une certaine « préférence européenne » que nous accélérerons le mouvement vers la transition écologique. Transition d’autant plus nécessaire à l’heure où les prix de l’énergie grimpent en flèche et où notre planète a plus que jamais besoin d’être préservée.
Une Europe forte, qui nous protège et nous renforce.
L’Europe est le plus beau projet politique du siècle dernier mais également le plus difficile à décliner. Pourtant, elle n’a jamais été aussi nécessaire qu’aujourd’hui, où nous assistons à de nombreux replis nationalistes et populistes, qui mettent en danger nos libertés et nos identités propres.
Je rêve d’une Europe renforcée, solidaire et ouverte sur le monde et son évolution, d’une Europe focalisée sur les politiques d’intérêt général du continent (climat, énergie, migrations, marché commun, sécurité, défense).
Je souhaite pour nos enfants et notre bien-être, une Europe qui protège nos libertés individuelles, qui réconcilie ses citoyens et nous rassemble dans nos diversités culturelles, qui font notre richesse.
Loin des consensus mous et des compromis à la baisse, je rêve d’une Europe qui pèse dans le monde, une Europe qui avance, une Europe qui a du cœur et du souffle !
Un État fort sur les missions régaliennes et une attention constante pour les finances publiques.
La responsabilité de l’État impose de se concentrer sur les missions essentielles qui garantissent la stabilité du pays, de son économie et de son modèle social. Soins de santé, Enseignement, Emplois, Sécurité sociale, Pensions, Police, Justice, Défense, infrastructures publiques… sont des politiques qui doivent être assurées (garanties!) sur le long terme au regard de la capacité des administrations et des finances publiques.
Or trop de décisions politiques sont prises sans mesurer les conséquences financières qu’elles engendrent, sans analyser leur coût au regard de leur intérêt, notamment en termes d’emploi public et de structures publiques qui pèsent trop lourd de manière générale en Belgique. À titre d’exemple, le décret inscriptions dans l’enseignement n’apporte rien en termes de mixité sociale qui était pourtant son premier objectif. Connait-on par ailleurs le coût et le nombre d’emplois publics engendrés par ce décret ?
Gouvernance, transparence, déontologie et démocratie.
Malgré toutes les réformes entreprises, je suis convaincu que la politique nécessite un électrochoc si elle espère se réconcilier avec les citoyens. Élus, nous avons le devoir d’écouter, dialoguer et entendre le citoyen dans notre travail. Davantage que de le faire participer, nous devons l’impliquer dans nos orientations et nos décisions. Cela nécessite la transparence la plus totale, non seulement sur nos mandats et nos rémunérations (publiques), mais aussi sur notre travail quotidien, sur les documents administratifs, les dépenses publiques, les soutiens octroyés et les décisions prises.
Les élus se doivent d’être disponibles et de répondre à toute question ou interpellation citoyenne. A ce titre, je suis favorable à ce qu’un médiateur puisse agir à chaque niveau de pouvoir afin de garantir le droit des citoyens d’avoir accès aux informations et de recevoir une réponse dans des délais raisonnables (comme c’est le cas au niveau européen). A titre personnel je souhaite également que l’on s’oriente vers une limitation du cumul de fonctions qui permettra une plus grande lisibilité pour le citoyen sur « qui fait quoi » et un investissement plus important de l’élu dans son mandat principal. Je pense également souhaitable de favoriser la mise en place d’un système qui puisse évaluer le travail des parlementaires autrement que par les simples statistiques, à l’instar de ce qui existe dans d’autres pays ou au niveau européen.
Enfin il me semble important d’insister sur la formation des élus. Les matières sont de plus en plus techniques et nécessitent une compréhension plus poussée des élus qui doivent pouvoir décider de manière éclairée et engager leur responsabilité en connaissance de cause.
Décloisonner intérêt public et investissement privé.
Les investissements privés et le professionnalisme du privé peuvent contribuer à notre qualité de vie et au bon fonctionnement d’organismes d’intérêt public. Soins de santé, maisons de repos, crèches, patrimoine, rénovation urbaine, logement, centres d’accueil pour personnes porteuses d’un handicap, innovations en matière de mobilité ou de développement durable, entreprenariat social, créations culturelles … Dans tous les domaines de la société, le secteur privé souffre trop souvent de la méfiance, voire d’un blocage dogmatique, des pouvoirs publics.
Or, leur investissement peut correspondre à un besoin d’intérêt public qui doit dès lors être encouragé et facilité, avec les balises qui s’imposent. Des réalisations importantes dans ce sens sur le Champ de Bataille de Waterloo, en Culture ou dans le secteur des crèches privées m’encouragent à poursuivre dans ce sens.
Le libéralisme pour les libertés individuelles et l’égalité des droits
Le libéralisme est une philosophie politique qui trouve un équilibre entre la liberté individuelle et la responsabilité collective dans la société moderne.
En tant qu’individu engagé politiquement, je suis fermement convaincu que les idées libérales sont la voie à suivre pour garantir la liberté, la prospérité et l’égalité des chances pour tous.
Le libéralisme est trop souvent caricaturé à la liberté d’entreprendre et à l’économie de marché. Les libertés sont pourtant multiples et concernent chaque individu dans ses propres choix et son parcours de vie. En ce sens, je vous invite à lire « Un horizon de libertés » que j’ai écrit en 2020.
J’estime que chaque personne a le droit de poursuivre sa propre vision du bonheur, et que le rôle de l’Etat devrait être de créer les conditions favorables à cet épanouissement individuel.
Les Provinces sont capitales !
Les Provinces sont acteurs de la vie régionale, avec un rôle important dans le développement économique, culturel et social de la région pour améliorer la qualité de vie des citoyens.
Les Provinces travaillent en étroite collaboration avec les communes et les autres autorités locales pour garantir un développement harmonieux et durable directement en phase avec les spécificités du territoire. Le Conseil 27+1 en BW permet à la Province et aux communes de se réunir et se concerter sur des thématiques qui concernent le territoire dans une démarche de vision supracommunale.
En tant que Député-Président du Collège provincial du Brabant wallon je me charge des compétences suivantes :
- La culture
- L’inclusion
- L’égalité des chances
- La sécurité
- Le budget
- Le patrimoine
- Les ressources humaines
- Les relations publiques
- Le contrat de développement territorial
- Le dernier QG de Napoléon
J’ai également été élu Président de l’Association des Provinces wallonnes depuis janvier 2023. L’APW fédère les 5 Provinces wallonnes autour d’enjeux communs et nous permet de parler d’une seule voix auprès des autres niveaux de pouvoir. Je compte travailler avec l’ensemble des acteurs politiques afin d’évoquer sans tabou la réalité des provinces et leur rôle actuel et futur dans le paysage institutionnel belge.